Colored pencils and acrylic markers on paper.

8.30x11.50"

This painting features two poems that dialogue with each other.

Mon âme sœur a l'odeur de l'amour, le cœur d'un guerrier et le sourire des étoiles.

Les vérités se trouvent,
elles se juxtaposent
pour en former d'autres,
de nouvelles réalités,
conceptions tissées du fluide de l'amour.

La dualité observée
révèle qu'une route solitaire
peut enrichir
les sentiers à parcourir, jumelés.
Sans une quête pour se trouver,
comment accueillir un bout de notre humanité ?
Comment aimer sans s'embraser de l'intérieur,
sans faire couler le cosmos dans ses veines ?

S'asseoir avec le silence
et écouter les replis des mémoires,
se connaître,
toucher du bout des doigts
ses propres rouages,
est la meilleure mécanique
pour démarrer la route
qui mène à cette union.

Dans ce voyage intérieur,
chaque pas dévoile une parcelle
de notre être,
chaque hésitation, un miroir
des âmes croisées.
Car c'est dans la connaissance de soi
que naît l'amour véritable,
un amour qui ne consume pas,
mais qui éclaire,
qui rapproche sans dévorer,
qui construit sans détruire.

L'âme sœur,
cette rencontre sacrée
où nos vérités s'entrelacent,
où nos nuances se fondent,
c'est là que réside la magie,
dans l'harmonie des cœurs
et l'écho des rêves partagés.

Cherchons ensemble,
dans l'intimité du silence,
le chemin qui nous rassemblera,
car c'est en nous trouvant
que nous pourrons nous donner.

love was never for the weak.
love was never an utopia.
love was always meant to strip you bare,
to awaken every part of your being,
until you walk with power
and the profound knowing
that time and life are meaningful —
yet even more so when shared and respected.

you cannot want love if you don’t embody it.
you will not grasp it, hold it, or treasure it.
shift your mind, center your heart,
to receive and to give."

âme sœur
tu t’enmiroites dans les brises
qui se reflètent dans nos chemins,
en drapeau aux hantises,
en souvenir des trahisons.
se lèvent sur mon île
les feux sacrés,
usures laissées,
guerres mentales enterrées.

plus jamais nous dirons
au creux du temps mortel,
sur les pas effleurés,
aucune sangsue ne mordra nos chairs,
du venin de la haine.
nous ouvrirons les bras au meilleur,
sans les coups bas,
sans le joug des fauteurs de troubles.

plus de scènes des harlequins
qui se font un festin
de nos rêves qu’on emplume,
pour cuisiner les désirs vengeurs des paumées.
je suis mon âme sœur.

plus de maladie d’amour,
une guérison d’aimer,
de s’élever sur la scène,
de planer sur les fléaux,
sans être engloutis par les noroîtres.

mon âme sœur est déjà là,
je dois le reconnaître dans le noir,
dans les dernières ombres déguisées
de nos peurs collectives,
qui nous vendent des rêves calcinés,
cigarettes de nos malheurs,
à deux bouts de feu qui brûlent nos têtes,
qui enfument nos cœurs de cette peur d’être vulnérables,
de se cacher toujours derrière les murs de la folie,
comme si chaque jour la vie ne les défaisait pas,
une par une,
pour nous libérer de ses laques sur nos peaux.

âme sœur en moi,
âme sœur pour toi,
âme sœur pour nous.

Âme sœurs

Mileva Roumer

1,200.00

Drawing

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